samedi 6 décembre 2008

Un homme pressé



Découvrez Noir Désir!

Hier au travail,j'ai eue une discussion avec mon référent "espaces verts",au sujet de mon aménagement de poste.Sachant que je suis lent au travail,mais que je le fais bien;il me dit qu'il ne verrait pas à la tonte durant la pleine saison,en arguant que je suis lent.Je lui dit que nous travaillons dans une collectivité territoriale.il me répond que le service fonctionne de plus en plus comme une entreprise privée et qu'il y a des impératifs car les élus demandent beaucoup.
tout suite,des pensées pleine de bon sens arrivent,du genre;c'est quoi cette société du toujours plus vite,de la performance, avec des ratés ds tous les domaines à cause de la vitesse,etc...
Un refus est monté,puis une émotion.J'étais attéré,étonné,dérouté,agacé.
Du coup,j'ai crée un second sur le un(la réalité)donc dualité et souffrance.
Ah,le mental!A moi maintenant,de renégocier,de trouver un compromis.C'est dur et long.
Donc patience et détermination.
Mais pourquoi ,faut-il sans cesse se "battre","lutter" dans la vie,à votre avis?













12 commentaires:

  1. et ne plus tondre qu'est-ce que cela signifierait pour toi, quel en serait l'enjeu ? si l'enjeu est d'amour-propre, laisse tomber et invente-toi des tâches où la lenteur est nécessaire pour la précision, la beauté, que sais-je ! Je te fais confiance, Philippe, bon courage !

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  2. sinon, c'est sûr que les services publics sont bien menacés, des Proviseurs de Lycée viennent maintenant du privé, je te laisse imaginer les dialogues de sourds ! Faut-il se battre et contre quoi ? Tenir plutôt sur des valeurs et surtout voir le système comme tu le fais sans le prendre pour soi ou contre soi personnellement...
    As-tu lu les cinq accords TolTèques ?
    bon dimanche !

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  3. Je trouve ton analyse claire.

    Pour mon expérience perso actuelle, ce qui m'évite la souffrance dans la lutte c'est de me positionner face à moi-même (oui, biensûr moi-même n'existe pas...) et face à chacun de mes collègues ... et ensuite la situation qui doit advenir se met en place, j'ai fait ce que j'avais à faire et la vie envoie un nouveau "level" (tu sais, comme dans les jeux vidéos !)
    Maintenant je dois reconnaitre que de me positionner, de détecter mes désirs et mes mensonges : c'est ce qui me prend beaucoup de temps, alors je rame et je souffre par périodes.

    Je t'embrasse mon frêre de console.

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  4. Merci de vos remarques.
    Mabes:
    Je n'ai pas lu les 5 accords toltèques.
    L'enjeu serait plutôt qu'on me met ds des tâches "bouche trou"et que le nombre de tâches serait réduites.
    Alors que j'aime diversifier le travail et que le médecin du travail me le préconise.
    J'aimerais qu'on me donne quelques petites responsabilités,j'ai des idées,des propositions.
    C'est logique,que j'aspire à évoluer,même si je suis lent.
    Cela demande une nouvelle organisation de travail et là,les collègues défendent leur "paté".

    Stéphane:
    Il est important de se positionner,avec tout ce que cela implique.

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  5. coucou Philippe, j'ai dû oublier une partie de la manoeuvre
    je voulais te dire que si tu as des idées effectivement, fais-les valoir et ne te laisse pas affecter par ceux qui te voient de travers, c'est leur problème, suis les conseils de Stéphane.bises

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  6. coucou Philippe ! Je t'envoie de grosses bises !
    J'envoie les bises avant de t'enquiquiner un peu, car je me demande - c'est le petit diable en moi, mais qui me bouscule pareil, quand je ne l'envoie pas promener tant ce qu'il me propose m'est insupportable :
    je vois que je suis souvent attachée à ce que je suis, des caractéristiques que je "déclare" immuables et sur lesquelles je refuse d'envisager la moindre évolution (fainéantise, fierté, que sais-je). Exemple flagrant me concernant, le temps dont j'ai besoin le matin pour me préparer, le temps dans la salle de bain par exemple. Parfois, la voie la plus directe est de changer une façon de faire, d'essayer autre chose. Parfois, non.
    ... As-tu essayé (essayé vraiment, avec coeur) de travailler plus rapidement ?
    (je suis toute rouge d'avoir eu ce toupet !!)(tu ne m'en voudras pas, dis ?!)(et attention, si tu dis que tu fais au mieux, comme tu sens que c'est juste, je te croirai sans une hésitation)
    Grosses bises-Re !

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  7. Bonsoir Philippe,

    Sors du ring !

    J'ai pensé à toi plusieurs fois dans la journée.

    Je te propose de développer un projet qui te tiens à coeur hors travail et où tu pourrais prendre des responsabilité qui te motives sans attendre une autorisation de ton "supérieur hiérarchique" ---> rejoindre une asso qui agit sur l'environnement et qui aura besoin de tes compétences, suivre une formation dans un domaine qui te fait vibrer, créer un truc !

    Ainsi tu prends ton pieds et des résponsabilités ---> tu décompresses ---> et le chef de secteur sentira que ses réflexions n'ont plus l'impact escompté.

    En bossant pour une entreprise de maçonnerie, j'ai ressenti un désir qui a pris de plus en plus de place, vraiment , une obsession : conduire un "manitou" et le problème c'est que le patron s'en est rendu compte et à utilisé ce désir en me demandant de bosser de plus en plus vite et ne m'a jamais offert la posibilité de conduire les engins : je bouillais. j'ai finallement décider de mettre en place un dossier de formation de conductuer d'engin avec l'anpe et du coup je me suis retrouvé moins dépendant vis à vis de l'employeurs puisque je trouvais par moi-même de nouvelles pistes pour répondre à ma demande .

    Lorsque j'ai bossé pour la commune, je m'ennuyais ferme mais le temps et le peu de fatigue généré par le travail m'ont permi de débuter le (mini)projet four à pain (affaire à suivre d'ailleurs !)

    Aller GO PHILIPPE !

    Tiens moi au courant des solutions que tu crées s'il te plait : j'ai besoin d'inspiration pour sortir des embrouilles de travail dans lesquelles je me retrouve régulièrement aussi !

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  8. Géniale idée, Stéphane !!

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  9. Bonsoir!
    Nathalie,il m'arrive de travailler plus vite,mais pas tout le temps,je connais mes limites physique(handicap)Merci ,bises.

    Stéphane,
    Superbe perspective,merci de tes idées,j'y réfléchi.
    j'aimerais bien par exemple travailler comme bibliothécaire.Cette idée est à creuser,avec quelle intention à moyen ,long terme?Pourquoi,comment?Je m'y attèle.
    il y a aussi le taï-chi,que je connais à peine.
    Association WWF,aussi.
    enfin,la salsa cubaine.
    j'aimerais avant terminer ma maison,c'est presque fini,le dernier artisan traine,car il a bcq de travail.

    Je te suis reconnaissant l'ami.
    Bon courage à toi aussi ds ton travail.

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  10. Oui Philippe, bravo ! le taï-chi et la salsa cubaine : voilà un beau cocktail.
    Bises.

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  11. Je pensais t’avoir laissé un commentaire la semaine dernière mais j’ai dû me relire avec l’aperçu et oublier de valider. Je vais donc essayer de retrouver ce que je t’avais mis. Quand je suis confronté à une situation difficile, une décision à prendre… j’essaie de faire appel à la profondeur. Je m’assois ou m’allonge et je me concentre sur « qu’est-ce qui est juste ? » en essayant d’être le plus silencieux possible pour laisser monter la réponse. Mais sans doute le pratiques-tu déjà ou quelque chose d’équivalent. Je t’annonçais aussi mon intention de publier un post sur mes difficultés à suivre le rythme ces dernière années : je l’ai fait ce matin. J’ai repensé à ton post cette semaine en bricolant et en faisant le lien avec mon perfectionnisme. Je venais de m’apercevoir que j’avais trop fignolé une tâche qui n’en avait pas besoin et j’ai repensé à ton « je le fais bien ». Ne t’arrive-t-il pas, toi aussi de faire parfois « trop » bien ?

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  12. Dominique,oui,il m'arrive parfois de faire trop bien une tâche.Mais de plus en plus,je lâche ce perfectionnisme,je me rends compte qu'avant,j'étais très maniaque,surtout durant la période de mon adolescence.
    Madeleine,oui le taï chi et le salsa me semble un beau mariage.

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