vendredi 10 avril 2009

Vivre,c'est tout expérimenter.


Il y a 1 semaines,j'ai appris la mort subite d'un neveu de 2 mois et demi.
Sur le coup,j'étais bouleversé,le corps mou et abattu.J'ai rejoint sa famille à l'hôpital durant toute la journée,j'étais triste.
Mercredi denier,fut son enterrement,j'ai beaucoup pleuré à l'église.Ensuite,j'ai découvert ce qu'est un crématorium et enfin ces cendres ont déposées dans un jardin de mémoire.Au pied d'un olivier,face à la mer et sous la pluie.
Ce fut un bel hommage avec beaucoup de gens.
Adieu William,sans doute ton destin est sur un autre chemin.Te voilà dans la Lumière...

10 commentaires:

  1. C'est très fort comme expérience. Dans un conte de l'Inde bien connu, le Bouddha dit à une mère éplorée , tenant son enfant mort dans les bras ( et lui demandant de la ressusciter), de revenir avec une poignée de riz provenant d'une maison où il n'y a pas eu de mort. Bien-sûr , elle n'a trouvé aucune maison de la sorte. Un peu plus sereine , elle manifeste tout de même son incompréhension:
    -Pourquoi si jeune?
    -Il fut un homme juste et bon dans une vie précédente, répond le Bouddha. Il commit pourtant une erreur. Il n'est revenu au monde que pour épurer ce faux pas.La souffrance de l'enfant a suffit pour rétablir cette âme dans la pureté de l'Etre.

    Cette histoire est peut-être inaccessible pour le occidentaux que nous sommes. L'incompréhension est là, de toutes façons.
    Avec toi de tout coeur. Sylvie

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  2. Merci Sevim ta visite et le conte de l'Inde.

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  3. Mystère de la vie.
    Ceux qui viennent, ceux qui partent.
    Face à la mort, c'est notre mort toujours qui est en jeu. Et notre douleur se crispe si facilement dans le refus...

    Que William repose en paix. Que son parcours contribue à éclairer le nôtre. Avec toi Philippe.

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  4. La mort d'un enfant est tellement sidérante, et pourtant, faisant partie de la vie; je me dis que cela offre peut-être aux parents la possibilité de vivre vraiment, donc avec la connaissance "intime" de la mort, de vivre avec les deux faces de la médaille - lorsqu'ils surmontent le ravage que cela occasionne.
    Je t'embrasse bien, Philippe.

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  5. A tes côtés, Philippe, dans cette douleur... Amitiés.

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  6. Il n'y avait sans doute que ça à faire, pleurer, être triste, être vrai avec soi même, pour ne pas laisser plus de traces encore.
    Avec toi.

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  7. Juste la présence de ceux qui vivent avant le départ de la forme...

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  8. Une adresse pour toi, Philippe
    http://www.linternaute.com/sortir/nature/photo/sacres-chemins-de-saint-jacques-de-compostelle/sur-les-chemins-sacres-de-saint-jacques-de-compostelle.shtml?f_id_newsletter=877
    a+

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