Une chose me gratte la tête.
Bien sûr,je dois voir et reconnaitre les personnages qui me composent et de pas jouer leur jeu;c'est à dire de ne pas être balloté de gauche à droite.
En même temps,Dieu ou le Destin me donne un rôle à jouer dans mon existence;je dois être bon joueur,donc c'est à dire de jouer un rôle sans s'identifier.
Quelle paradoxe!si quelqu'un pouvait m'éclaircir,je verrais mieux.
La première chose est de voir ces personnages, de les voir tous, y compris ceux qui dérangent. Cela prend pas mal de temps à les accepter vraiment. Ensuite il faut les laisser vivre, ne p&s les frustrer. Ce n'est pas évident car certains sont contradictoires. Par exemple on peut être attiré par une vie simple et en même temps rêver de grands restaurants ou de beaux habits que l'on ne s'offre pas car cela ne cadre pas avec ce qui nous domine et peut nous flatter. Donc voir les personnages dominants et les petits cachés mais qui réapparaissent régulièrement. Cela veut dire devenir tolérant vis à vis de soi même, ne plus juger. Petit à petit on découvre que certains aspects sont plus forts que nous, et qu'il en est de même pour chacun. Donc il faut faire avec. On commence à prendre un certain recul. Ah, c'est untel qui joue en ce moment, OK je le laisse faire. Il y a une distanciation qui va s'opérer. Quand on nourrit les parts les plus obscures, elle vont moins réclamer. On se sent plus libre. Apprendre à gérer tout ça est le travail de l'homme conscient, du disciple, plus de l'esclave de ses tendances que l'on était. Nourrir le disciple ajoute à la distance et à la vision de ce qui se passe en s'y identifiant de moins en moins. On voit tous les rôles dans lesquels on peut être distribué, puis on s'intéresse de plus en plus à celui qui voit.
RépondreSupprimerMais l'important c'est de vivre ce qui nous compose, autant que possible, et d'être objectif.
J'espère que c'est clair, mais c'est très bien expliqué par Arnaud Desjardins...
Bonne chance Philippe.
Oui Yannick,je vois mieux.La réflexion qui m'a amené le post suivant est le lecture du livre D'Arnaud"adyamanta yoga"volume 1.Je ne connais pas encore les autre volumes.
RépondreSupprimerJe veux prendre mon temps et je vais relire le volume 1.
Merci Yannick.
Bonne route àtoi aussi.
Bonjour Philippe ,
RépondreSupprimerC'est drôle , dans mon dernier post, il est question aussi de destin et de choix ...
Je mets ton blog dans mes favoris.
Bonne journée à toi.
Bonjour Philippe,
RépondreSupprimerPour moi les personnages qui me composent sont différents des rôles que j'ai à jouer. J'ai compris que parmi tous ces personnages (par ex: l'amoureuse, la mystique, l'ermite, la peureuse...) il y en a un qui est chef d'orchestre, le témoin en fait, qui voit et ne s'en laisse pas compter. Quant aux rôles à jouer, et bien c'est la mère, l'épouse, l'aide-soignante au travail, la fille qui s'occupe de sa mère âgée, etc... qui sont à jouer pleinement... et où les personnages peuvent intervenir et mettre le bazar... si l'ermite intervient au travail, j'ai envie de me mettre à l'ecart et pour l'équipe, c'est pas top, par ex. Voilà pour moi.
Bonne continuation.
Pascale
Merci Pascale pour ton exemple si concret.
RépondreSupprimerMerci Marie surya te ton passage.
Buen Camino à vous deux!
Qui est Philippe ? ;-) Bonne nuit !
RépondreSupprimerBien vu Acouphène!
RépondreSupprimerYannick t'a fait là un excellent résumer.
RépondreSupprimerLe plus difficile (mais essentiel) est de ne pas les juger.
ben moi ,je joue très mal car trop nature ,belle soirée
RépondreSupprimer