J'ai lu l'éditorial de François Régis Hutin du Ouest-france du week-end dernier fort intéressant.
Je vous livre quelques passages pertinents de ce qu'est notre époque.
"Vite,toujours plus vite,nous allons à travers le monde,à travers le temps et même à travers nos échanges,nos rencontres...
Il est loin le tour du monde en 80jours.Nous l'effectuons aujourd'hui en moins de 36 heurs et par des lignes régulières,c'est à dire ordinaires...Mais pourquoi donc courons -nous ainsi vers d'autres planètes?Sans doute parce que nous trouvons la nôtre désormais trop étriquée pour nous...Sans doute aussi parce que nous commençons à avoir conscience qu'au rythme effréné de nos consommations,nous aurons vite épuisé ses ressources...Voilà bien,là encore,un effet de notre amour immodéré de la vitesse:notre rapidité nous chasse de notre berceau.
Mais notre rapidité chasse aussi ou en tout cas,amenuise aussi notre capacité de réflexion...
Et les images se succedent à toute vitesse,créant des émotions successives souvent contradictoires.Celles-ci engendrent des réactions,réflexes d'horreur ou de joie plus ou moins éphémères...
La rapidité ,finalement nous empêche de bien voir,de bien comprendre...
Va-t-on vers le développement d'une science sans conscience?Sommes-nous de plus en plus déracinés?Tous se passe comme si le monde moderne,évacuant Dieu,l'immédiateté,la simultanéité,l'ubiquité,c'est à dire les attributs du divin deviennent ceux de l'humain...
L'accident est la face cachée du progrès,cependant il ne s'agit pas d'être contre le progrès mais de lui permettre de subsister.Ce qui signifie,en clair,qu'il nous faut rechercher plus d'harmonie dans la croissance,reconnaitre ce que nous sommes,redécouvrir notre Terre nourricière et l'avenir qu'elle porte en elle..."
ça me travaille en ce moment ce thème
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